Les activités de la BUGEAUD AIGUES MORTES 17 au 19 mai 2017 >>> Programme
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photos, vidéos et documents des P'tits-Cos mis en ligne progressivement !!! dernière actualisation le 01/06/2017
DIAPO
( Michel Farine )
VIDEO

La Bugeaud à Aigues Mortes en 2017…

Images et textes de Michel Farine, Patrick Monier-Vinard et André Thiéblemont

Hommage et reconnaissance à la Bugeaud
« Les fleurs offertes à la BLR (Bugeaud Languedoc Roussillon)
en reconnaissance de l’ardeur de ses voltigeurs, Barbry, Chapelle, Chavanier, Farine, Monier-Vinard, Thiéblemont, placées en majesté chez Thiéblemont sous les trophées arrachés à la terre d’Algérie après son indépendance par Monier-Vinard et Coignard ».

MERCI à nos G.O
pour l'organisation de cette réunion de
La BUGEAUD
parfaitement réussie avec une super ambiance


Reportages :FILMS ALBUMS

A la découverte des flamancasoars ! 

Autour d’Aigues Mortes, les flamants roses ne sont pas roses. Ils ont du rouge franc dans le plumage et on les dit cousins d’une espèce particulière de casoar. 
On raconte ici qu’il y a une dizaine de lustres, là-bas sur le Vaccarès, du côté de Méjanes, des volatiles au plumet rouge et blanc vinrent s’instruire de la Camargue, braver le taureau et savourer la gardianne sur le compte du père Ricard. L’un de ces volatiles préféra s’isoler, errer sur les bords d’un étang. Il tomba sur une flamante qui, elle aussi, s’était éloignée des caquètements de la famille. A la vue du rouge et blanc glorieux, la belle se pâma.
Ce qui devait arriver arriva.

Les conséquences furent tragiques. Attachée à son étang, la flamante refusa de suivre son volatile dans des expéditions lointaines. Elle tomba enceinte. Comme aucun flamant du Vaccarès ne déclarait sa paternité, la belle fut vivement questionnée par le conseil des anciens. Privée de crevettes, interdite de vol, elle finit par avouer : le père était un estrangé à la famille, une espèce de casoar ! La pauvrette, elle fut chassée du Vaccarès. Elle migra vers le Ponant, elle plana au-dessus d’Aigues Mortes, aperçut l’étang du Repausset. Elle s’y posa. Là, on s’y sentait encore coupable d’avoir écharpé des Italiens et l’estrangé était le bienvenu. Les flamants du Repausset lui offrirent leurs crevettes et leurs cabanes de sagnes. Elle accoucha. Ses petits mâles étaient fins, joyeux et pleins d’entrains. Ils n’eurent pas de mal à trouver les chemins de leur reproduction.

A Aigues Mortes, quand les anciens ont aperçu pour la première fois mes plumes de casoar, ils se sont escagassés : « Eh ! Le Parisien, vous seriez pas un bâtard de la flamante ? » - « Non que je leur répondis connaissant la légende, ce sont ses petits qui sont mes bazars ! ».